L'histoire des cosmétiques coréens
August 21, 2024
L'histoire des cosmétiques coréens
Les origines des rituels coréens de la beauté et des soins de la peau remontent à l'antiquité. Le Musée des cosmétiques de l'oriana, situé au sud de Séoul, dévoile la richesse culturelle et l'évolution historique des cosmétiques coréens, présentant une collection de plus de 5300 articles qui racontent cette histoire de l'antiquité à l'ère moderne.
Dans le passé, les Coréens pensaient que leur apparence pourrait influencer leur moi intérieur, y attribuant une importance significative. Ainsi, les hommes et les femmes se consacraient à leur apparence extérieure, façonnant une culture distinctive autour des cosmétiques et des accessoires. Ils ont fabriqué des gommages, des lotions, des crèmes, des huiles faciales, ainsi que des poudres colorées, des rouges à lèvres et de l'encre à sourcils, présentant une véritable expertise dans l'art de l'embellissement.
Les haricots mungistes moulues ("Jodu" en coréen), riches en saponine, un agent de nettoyage efficace, ont été utilisés dans la production de savon nettoyant en mélangeant la poudre obtenue avec de l'eau. Les lotions de nettoyage post-Facial ont été fabriquées à partir de jus de plantes, y compris des tiges de citrouille.
Les huiles ou les extraits de graines végétales, comme l'huile de ricin et l'huile de camélia, étaient fréquemment utilisées comme solvants, chères pour leur parfum délicat et leur texture non collante. Les huiles d'abricot et de pêche ont été privilégiées pour la décoloration des taches de pigmentation, tandis que l'huile de carthame, riche en vitamine E et acides gras essentiels, a été utilisé pour améliorer l'hydratation et l'éclat cutanée.
Les cosmétiques traditionnels fabriqués à partir d'herbes et de grains ont émis des parfums distincts. Par conséquent, les femmes coréennes ont ajouté des parfums, principalement fabriqués à partir de bourgeons de clou de girofle séchés, agissant comme un déodorant médicinal pendant les bains et croyaient réduire le stress et la fatigue mentale. Diverses méthodes de parfum sont mentionnées dans le "Gyuhap Chongseo" (Encyclopédie des femmes) de 1809, écrite pendant la dynastie Joseon.
Le riz moulu et le millet ont été utilisés comme poudres. Les sourcils étaient une caractéristique cruciale, une tendance qui persiste encore aujourd'hui. L'encre à sourcils, composée de cendres végétales et de suie indigo dans diverses nuances de noir, bleu ou brun foncé, a permis le dessin de différentes formes, les formes de la feuille de croissant et de saule étant la plus populaire. Enfin, "Yeonji", un extrait rouge de la plante de carthame, a été appliqué sur les joues et les lèvres.